Église du Christ Ressuscité Édition LAPIE
SI
VOUS UTILISEZ LES PHOTOS DE LA MÉMOIRE DE RONCHIN, MERCI DE RESPECTER
LE TRAVAIL QUI A ÉTÉ FAIT EN MENTIONNANT LA PROVENANCE "LA MÉMOIRE DE
RONCHIN" MERCI!
Fiche Technique PATRIMOINE HAUTS DE FRANCE
Dossier : IA59002647 réalisé en 2005
Désignation : ÉGLISE PAROISSIALE DU CHRIST RESSUSCITE
Localisation : Aire d'étude et canton Nord Lille Sud-Est. Commune Ronchin. Adresse rue Charles St Venant. Cadastre 2005 AC377
Historique : L'église du Christ Ressuscité se situe à la jonction de la cité suburbaine du début du 20ème siècle et d'un nouveau quartier tracé au cordeau. C'est la première réalisation des Chantiers du Diocèse de Lille, association de laics chargée de la politique immobilière de l'évêché de Lille en matière de lieux de culte. Elle est dessinée par l'architecte André Lys et construite en 1957. Auteurs : Lys André architecte - Ducatez Paul verrier - Morlaix Émile sculpteur. Étages : 1 vaisseau Couvrements : lambris de couvrement. Couvertures : toit à longs pans. Statut de la propriété : Propriété d'une association diocésaine de Lille 68 rue Royale à Lille.
L’intérieur de l’église éditeur CIM
Description : L'église en brique de plan ovoïdal et couverte d'une toiture en forme de selle de cheval (paraboloïde hyperbolique). le narthex abrite les fonts baptismaux. Une ferme double en béton reposant sur des piliers rejetés à l'extérieur forme le dosseret sur lequel s'appuient les fermes perpendiculaires. Une bande de lumière court le long de l'édifice sous le corniche et deux grandes verrières éclairent le chœur où quatre lames de béton dirigent la lumière vers l'autel. Le chœur se situe dans la partie la plus étroite de l'édifice, de manière à faire converger l'attention des fidèles. Un gracieux campanile en béton s'élève à proximité de l'entrée. Les vitraux sont de Paul Ducatez, les bénitiers et les chandeliers du sculpteur Émile Morlaix. Murs : brique Toit : béton en couverture, métal en couverture. Plan : allongé.
Deux cartes du même éditeur CIM avec quelques retouches
LE VISAGE DU RENOUVEAU
La cité Jardin. L’Église du Christ Ressuscité.
Il ne s'agit ici que d'un passé très récent, mais il sera peut-être utile un jour qu'ait été relevé un aperçu même très succinct, des diverses phases de la construction de ce nouveau quartier. En 1951, la population de Ronchin a dépassé 9.200 habitants. Le 29 septembre 1951, une affiche municipal signée par M. Alfred Colin, attira dans les rues les regards des Ronchinois. Elle informait la population qu'un arrêté préfectoral du 5 septembre soumettait à l’enquête un projet d'acquisitions de terrain pour la construction de logements par l'Office départemental d'habitations à loyer modéré sur le territoire de la commune. Un nouveau quartier allait naître entre le Grand Ronchin et le Petit Ronchin, dans le triangle formé par las rues Charles Saint Venant, Chalant et de Lille, et allait prendre le nom de Cité Jardin. Entre les deux premières agglomérations commencèrent à faire place à des habitations nouvelles et l'on commença la construction d'un groupe scolaire nouveau...
Carte postale éditeur CIM groupe scolaire en construction
Carte postal éditeur LAPIE 1969 Le groupe Scolaire P. Brosolette
Deux cartes du même éditeur CIM du Groupe Scolaire
Deux cartes Cité Jardin
PHOTOS DE LA CONSTRUCTION DE LA CITE JARDIN
L'EGLISE DE STYLE MODERNE
Le 21 novembre 1954, en raison de la progression de la population sur le territoire de Ronchin, la population apprit que l'autorité ecclésiastique du diocèse avait prévu la construction d'une nouvelle église, et son érection en nouvelle paroisse, les deux autres églises de Ronchin, se trouvant assez éloignées de la nouvelle cité qui prenait naissance.
En vérité, le projet initial en prévoyait la construction sur la grande route de Douai, et le territoire de Fâches, la nouvelle paroisse à créer aurait englobé une partie de Grand Ronchin et une partie de Fâches. Mais aucun terrain propice ne se trouvait disponible. Finalement, c'est un autre terrain qui fut choisi, en bordure de l'avenue Charles Saint Venant.
Le 7 juin 1956, l'abbé Jacques Toulemonde, né à Tourcoing en 1912, fut désigné par l'évêché, comme curé fondateur et constructeur de la nouvelle paroisse à créer.
Cardinal Liénart et l'Abbé Toulemonde
Le 25 octobre 1956, il ouvrit provisoirement au 358 bis de la rue Charles Saint venant (Famille Delecolle), une petite chapelle, dans laquelle il célébrait la messe de la semaine, et sa première messe du dimanche.
Cette chapelle avait été décoré par M. Desmons, artiste peintre de Petit Ronchin,celui qui peignit le nouveau chemin de croix de l'église du Petit Ronchin ; un petit bureau occupait la seconde pièce de cet étage, mis à la disposition du nouveau curé.
La première messe paroissiale et lieu le 15 Aout 1956, en pleine air, sur le terrain de sports de la rue Charles Saint Venant, suivi d'un match de football
Marceau Somerlynck Ronchinois (Lille OSC) à gauche de l'abbé Toulemonde
Le 28 décembre 1956, l'architecte M Lys, présenta un projet à la fois audacieux et révolutionnaire par son modernisme pour la future église. Sa forme ovoïdale, l'inattendu de ces lignes, l'absence de piliers intérieurs, tout cela étonna et provoca de nombreuses critiques. Ce projet fut cependant accepté et adopté par l'évêché et la commission d'Art Sacré.
L’Église mesurait 34 mètres de longueur dans sa partie la plus longue, sur 21 mètres dans sa partie la plus large ; le chœur serait surélevé de 5 marches dans la partie la plus avancé de l'église. Le plan prévoyait que le chœur serait entouré d'un genre de fosse, comme les fosses d'orchestre des théâtres, pour les enfants des écoles ou pour les choristes. La hauteur de l’église sera de 6 mètres à l'entrée, pour descendre à 4.50 m et remonter à 10 mètres au-dessus du chœur, dans la partie la plus étroite. La toiture, recouverte comme d'un voile en ciment, évoquera la position des mains de célébrant comme étendues sur le calice. L'éclairage intérieur du bâtiment parviendra par des vitraux agencés comme une couronne placée immédiatement sous le toit. Le sanctuaire pourra contenir six cents personnes.
10 avril 1957 Terrain pour l'église rue Charles Saint Venant
Mai 1957 Pentecôte Communion Solennelle sous la tente
En même temps qu'il acceptait ce plan l'abbé Toulemonde exprima le désir que la nouvelle église fut appelée "Le Christ Ressuscité". L'organisation des Chantiers du Diocèse, sous la présidence de M. Wallaert, patronna la construction et l'équipe s'appela "Ronchin Chantier".
1957 fondation de l'église, en arrière plan le cimetière
14 juin 1957 pose de la première pierre par l'abbé J. Toulemonde
Ronchin eut ainsi l'honneur d'être choisi pour être le théâtre de la première expérience révolutionnaire du nouveau style des églises simples et modernes, pensées et conçues par la nouvelle organisation des Chantiers du Diocèse.
Charpente métallique
Pierre Rémon travaillait sur le projet de l'église du Christ Ressuscité au bureau d'études de l'entreprise Paindavoine rue Abélard à Lille.
L'entreprise Paindavoine, spécialisée en constructions métalliques et matériel de levage, est fondée à Lille en 1860. L'Entreprise, SARL de 1920 à 1963, emploie environ 700 personnes.
Dimanche 7 juillet 1957 bénédiction et pose de la première pierre
par le Cardinale Liénart
Ce premier chantier diocésain fut béni le dimanche 7 juillet 1957 par le cardinal Achille Liénart, évêque de Lille, accompagné de Mgn Prévost, vicaire général, du chanoine Chavanat, du chanoine Vermés, doyen de Petit Ronchin.
le cardinal Achille Liénart et l'abbé Jacques Toulemonde
le cardinal Achille Liénart
Cardinal Lienart accompagné de Mgr Prévost, chanoine Chavenat et du chanoine Vermés en arrière plan on distingue la tour de la Malterie Choteau
Le cardinal et les personnalités signèrent le parchemin de la fondation de l'église, que le cardinal scella ensuite dans la première pierre .
Mr Louis Christiaens, député, ancien ministre de l'Air, le cardinal Liénart et le maire A. Colin
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